Dépêches validées en Royaume de France ou Sring

paru en Royaume de France et Sring

Citation :

Monseigneur Kad est le nouveau Préfet des Vidames

ROME (AAP) - Le 25 mars, Monseigneur Cyril Kad d'Azayes, Evêque suffragant de Poitiers, Comte du Forez a été nommé aux fonctions de Préfet des Vidames. Il a répondu aux questions de l'AAP.

AAP : Monseigneur, vous venez d'être nommé Préfet des vidames, après avoir assuré l'intérim, vous connaissez donc bien la fonction. Quelles sont vos objectifs dans ce rôle ?

Monseigneur Kad : Bonjour. Tout d'abord, je vous remercie de m'accorder de votre temps pour cet article. Suite au décès de Monseigneur Motarde d'Ascalon, j'ai effectivement assuré l'intérim en tant que Préfet adjoint. Les missions de celui ci ne diffèrent guère de celles du Préfet lorsque le poste est vacant. Aussi, mon action s'inscrira en continuité avec le travail mené ces derniers mois.

Le Préfet des Vidames a pour fonction principale de diriger et d'encadrer la Garde Episcopale dans son ensemble. En sus de l'administration de la Garde, j'ai donc pour objectif de doter chaque province d'un corps d'élite constitué de fidèles Aristotéliciens désireux d'œuvrer pour la plus grande gloire de notre Sainte Mère l'Eglise. Placés sous les ordres d'un Vidame, les officiers, sous officiers et membres du corps de Garde ont pour fonction d'assurer les escortes de notre clergé et de protéger les lieux de culte.

Le Préfet des Vidames fait également office de Vidame de Rome et des Etats Pontificaux. En tant que gouverneur de la province, je souhaite, par une collaboration accrue avec les Ordres Militaro Religieux et le Cardinal Connétable de Rome, renforcer plus encore la sécurité dans la cité ainsi qu'en les Etats Pontificaux.

AAP : L'organisation des gardes épiscopales, outre la difficulté de trouver des gardes de qualité, se heurte parfois à des inquiétudes voir une opposition dans certaines provinces... Comment voyez vous votre rôle vis des autorités temporelles locales ?

Kad : Il est vrai que certaines régions ont, dans un premier temps, fait montre de réserves quant à l'instauration d'une Garde Episcopale en leurs terres. Anxiété tout à fait légitime. En effet, bien des Duchés et Comtés des Royaumes ont redouté que le recrutement de leurs ost ou compagnies se voie directement concurrencé par celui de notre organe. Hors, les choses ont évolué. Les doutes de l'an passé se sont envolés. Nous disposons désormais d'un nombre important de traités, preuve de la confiance grandissante que les autorités temporelles placent en nous.

Le recrutement de la Garde se veut distinct de celui des ost dans la mesure ou nos missions divergent en bien des points. Aussi, il me semble indéniable que ceux qui nous rejoignent n'hésitent point entre forces armées temporelles et servitude des Prélats et de Rome, mais décident simplement de se vouer à la cause de l'Eglise Aristotélicienne. Enfin, il est des cas ou la Garde Episcopale travaille étroitement avec les autorités temporelles, notamment dans la lutte contre l'hérésie. Cette proximité contribue au renforcement de nos liens avec les régions, qui savent pouvoir faire de la Garde Episcopale un allié pour combattre ce sinistre fléau.

AAP : Et comment voyez vous les relations de la garde avec les OMR?

Kad: Garde Episcopale (GE) et Ordres Militaro Religieux (OMR) appartiennent à cette grande famille que sont les Saintes Armées. Nous travaillons de paire et poursuivrons, en toute amitié et fraternité, d'assurer les diverses missions qui nous sont confiées. Un lien solide unit Frères d'OMR et Gardes Episcopaux, et ce dans les plus hauts organes décisionnels comme sur le terrain, en chaque diocèse et paroisse des Royaumes.

Je profite de cette question pour inviter toute personne désireuse d'obtenir de plus amples informations sur la GE ou les OMR à se rendre à Rome, siège de notre Congrégation.

http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=4216


Marc l'ancien, pour l'AAP

Citation :

Epilogue de la traitrise du Bailli Auvergnat en Confédération Hélvètique

CLERMONT (AAP) - Rappel des faits : C'est dans la nuit du samedi au dimanche 16 mars 1456 que le bailli du Bourbonnais Auvergne Angel45 vida les coffres du Duché avant de démissioner de son poste et de quitter son village, aidé par plusieurs complices.
Les premiers éléments de l'enquête permirent au prévôt Auvergnat, dame Mativa, de placarder dans de nombreux villages et duchés limitrophes les avis de recherches d'Angel45 et de ses deux acolytes , Lyle et Mohakof.

C'est en Confédération Hélvétique que ces recherches portèrent leurs fruits quelques jours plus tard, les trois marauds ayant commis de nombreuses infractions propres au territoire hélvétique notamment du commerce illégal et une formation de groupe armé non autorisée, ils ont été rapidement interpellés par la maréchaussée Hélvète sans usage de la force.
Le rapprochement avec les avis de recherches du Bourbonnais Auvergne fut immédiat et l'accusation de haute trahison fut précédé d'une breve tentative de conciliation, le juge hélvète tentant de récuperer les écus dérobé au Bourbonnais Auvergne afin de les restituer à son légitime propriétaire.

Les procès ont duré une dizaine de jours et prirent fin le 30 mars 1456. Angel45 fut condamné à une peine de prison de 10 jours et à une amende de 97000 écus, Mohakof fut condamné à une amende de 31142 écus et 10 jours de prison, enfin sieur Lyle a été condamné à une amende de 39595 écus et 10 jours de prison.

Les accusés dénoncèrent durant leurs auditions un traité de coopération judiciaire rétroactif entre le duché du Bourbonnais Auvergne et la confédération Hélvétique, ainsi qu'un procès dont le verdict était déjà écrit. A ce jour aucun communiqué n'a été publié en Bourbonnais Auvergne informant le peuple de ce duché des condamnations émises par le tribunal hélvète. Sieur Angel45 a perdu la vie au cours de cette nuit dans des circonstances inconnues, Mohakof et Lyle sont toujours emprisonnés pour leurs méfaits. Aucune mesure de bannissement n'a été prise par le Tribunal que ce soit en terre Hélvète ou en terre Auvergnate.

Cubiterus, pour l'AAP

Conflit Artois-Champagne : échec des pourparlers concernant la trêve et reprise des combats

PARIS (AAP)- La récente victoire du sieur Lysandre aux élections comtales artésiennes, puis sa reconnaissance en tant que Comte d'Artois, avaient laissé espérer une résolution pacifique du conflit opposant le Comté d'Artois au Domaine Royal, alors qu'il avait annoncé durant la campagne, qu'il établirait un dialogue afin de déterminer si la poursuite du conflit était nécessaire.

Ce deux avril 1456, la Princesse et Grand Maître de France, Armoria de Mortain, le Maréchal de France Sebbe de Valrose, le Grand Maistre de Compagnies Royales du domaine royal et Premier Secrétaire d’Etat de sa Majesté, la Vicomtesse de ChellesPisan d’Harcourt, et le Prince de France Morgennes de Mortain, ont alors proposé une trêve au nouveau Comte d'Artois sous les conditions suivantes : le démantèlement de l’armée « Les bourrins de Cambrai » ayant participé au siège de Compiègne, le retrait des armées artésiennes à Cambrai, et des armées du Domaine Royal à Compiègne, et la non agression des villes artésiennes par les troupes du Domaine Royal. Le Duc artésien avait alors deux jours pour accepter les conditions de cette trêve.

Le même jour, le Comte Lysandre a émis lui aussi une proposition de trêve, les seules conditions étant que les armées du Domaine Royal quittent le territoire artésien, alors que les troupes artésiennes seraient restées en Artois, en position défensive, mais "sans intention belliqueuse". Cependant, il n'a apporté aucune réponse à la proposition faite par le camp royaliste.

Après un dernier ultimatum posé le soir du trois avril, les troupes du Domaine Royal ont donc repris les combats contre l'armée artésienne dès le lendemain. La Princesse Armoria a ensuite fait publier une déclaration, selon laquelle cette attaque ne serait pas "trahison" ou "lâcheté", comme certains l'en avaient accusé, et affirme que cette offensive respecte les règles de la guerre "telles que le dictent l'honneur et la vertu", dénonçant l'absence "naïve" de réponse de la part du Comte Lysandre qui, " proposant une trêve qu'en aucun cas [le Domaine Royal] n'aurait pu accepter, [..] a cru que cette demande allait retarder la fin du délai".

Dans une lettre datée de ce même jour, et publiée le cinq avril, le Comte Lysandre affirme voir les conditions nécessaires à la trêve comme une tentative de "désorganisation [des défenses artésiennes] rendant l'Artois vulnérable et à la merci des troupes royales en cas d'attaque", et estime "qu'il serait impossible à l'Artois de rentrer dans une trêve où une des parties se trouvent à genoux et l'épée sous la gorge". Il dit de plus regretter le statut de non loyaliste que lui a conférée le Grand Maître alors qu'il ne s'était pas mis en position de félonie en attaquant le Domaine Royal. Enfin, il rappelle " qu'une trêve n'est pas une paix et que demander le désarmement d'une des parties reviendrait à demander de sceller une paix imposée, et donc forcément très instable.", et remercie "le bon sens des Normands, particulièrement de l'armée normande à proximité de Péronne, pour ne pas avoir pris les armes contre [les armées artésiennes] qui n'étaient positionnées qu'en défense."

Cet échec diplomatique marque donc la reprise du conflit Artois-Domaine royal, et réduit à nouveau les espoirs concernant la résolution du conflit et des divergences sur la question compiègnoise.


Ellias, pour l'AAP

Reprise des combats en Artois

PERONNE (AAP)- Suite à l'échec dans l'établissement d'une trêve entre le Domaine royal et l'Artois, les deux belligérants ont repris les combats depuis ce vendredi quatre mars, autour de la ville de Péronne.

Dès le petit matin, les troupes royalistes ont donc lancé l'assaut sur la ville de Péronne. Des sources proches du commandement des armées du Domaine Royal ont révélé à l'AAP que le but n'était que d'affaiblir le contingent artésien, et non pas de s'en prendre à la ville même. Galvanisées par leurs généraux (les échos d'un discours fait à ses troupes par le Pair de France, Alsbo le Grand, qui aurait qualifié les Artésiens de "mangeurs d'enfants" et de "païens rebelles" s'étaient répandus dans le campement loyaliste), les deux armées se sont affrontées dans un sanglant combat. Malgré la rigueur des attaques, les défenses artésiennes ont résisté, et les troupes du Domaine Royal ont battu en retraite à la nuit tombée.

Les deux jours suivants, les samedi cinq et dimanche six avril, les combats se sont poursuivis. Des témoins ont rapporté avoir vu le Prince Morgennes et la Princesse Armoria combattre aux côtés de leurs troupes. La Princesse aurait été légèrement blessée le samedi, alors que le même jour, le Prince aurait blessé une membre de l'Ost artésien, dame Aristochate, à la poitrine. Cet incident serait à l'origine de nouvelles railleries chez certains artésiens, qui n'hésitent plus à qualifier leur adversaire de "pervers".

Après trois jours de combat, la situation reste toujours la même à Péronne : l'armée artésienne continue à être harcelée par les troupes loyalistes, au prix de lourdes pertes des deux côtés.


Ellias, pour l'AAP